jeudi 11 décembre 2014

Le partage ...par AFX

« Partager » dans ce texte signifie « donner  avec joie et amour ». Pour explorer toutes les possibilités contenues par le « partage » et le fait de « partager », examinons quelques cas concrets où l’acte de donner et de se donner sont éclairants. Qu’est ce qu’on partage ? Pour partager faut-il avoir ? Voici une question qui pose le principe même du partage dans le don.

Je donne ce que j’ai ; je partage ce que j’ai. Cela sous entend, prendre « sa part » et la donner à une tierce personne. C’est prendre sur soi et donner à autre que soi. Pour partager, il faut avoir et vouloir et se décider de donner aux autres. Qu’est ce qu’on partage ? Du point de vue des idées et des convictions : l’on peut avoir plusieurs manières d’envisager la vie.

Un élève inscrit à l’école sait par exemple que la réussite dans ses études consiste tout d’abord à étudier qui il est. « Pour bien étudier, il faut s’étudier soi-même ». S’il ou elle possède une telle conviction, il la donne à ses amis et camarades afin que tous puissent bénéficier de son efficacité pour réussir. Toujours du point de vue scolaire, il est possible de partager les résultats de sa recherche avec ses camarades de classes. Dans la résolution d’un exposé, le travail réparti par le chef de groupe au cours d’un exposé, est fait équitablement pour le bien de tous. On se satisfera d’avoir ainsi une excellente note car nous avons partagé nos connaissances pour le résultat escompté. Au niveau supérieur, l’on peut par exemple partager sa bibliographie avec ses camarades de classe. Si l’on connaît ou se trouve un livre, il est intéressant de diffuser l’information afin que celui qui le souhaite aille le chercher. L’on peut partager son savoir-faire. Autrement dit, étant compétent dans un domaine, l’on peut donner l’occasion aux uns et aux autres de bénéficier ce que l’on sait faire : résoudre une difficulté dans le cadre de son service ; mener les affaires professionnelles avec diligence et célérité, travailler à résoudre certaines questions délicates.

L’on peut mettre ses talents au service des autres : est –ce que je sais faire la cuisine. Est-ce que j’aime ceci plutôt que cela ? Partager signifie souvent se priver et donner ce qui nous fait vivre pour le bien de l’autre. Donner coûte à la personne. Mais si l’on donne avec joie, l’on se rend compte que l’autre qui a reçu le fruit de nos largesses existe et est heureux. Partager suppose de s’associer aux uns et autres ; mettre ensemble nos intelligences et nos volontés, et nos mémoires pour résoudre une question précise. Partager consistera à collaborer avec les autres à partir de ce que nous savons et faisons. C’est se tenir les bras et les mains. Je m’associe aux autres et j’ai le sens des autres. Par le don, je m’ouvre aux autres et je suis disponible aux autres. Je me dévoue pour eux et pour elles, car nous tous, pouvons faire ensemble de grandes choses. Sous les angles des joies et des peines, le partage est le moment d’exercer son cœur être dans la solidarité. Je peux compatir aux douleurs de l’autre lorsqu’il est atteint par une situation de tristesse : perte d’un être cher, échec professionnel, échec sentimental ou familial. Celui ou celle qui éprouve ainsi ces situations limites a plus besoin de notre présence qu’un flot de mots inutiles. Il sied de bien peser ses mots et avoir l’attitude correcte dans un tel cas. Le partage qui naît de ce qu’on a et de la volonté de voir les autres heureux. C’est un sens de l’autre et de don de soi pour leur épanouissement. Et surtout, les aider à se prendre en main. L’on sentira par exemple, la nécessité de partager lors des moments de fête avec les Orphelins, etc.

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