dimanche 30 novembre 2014

Un ami




Il s'agit la d'un mot pas toujours facile à utiliser ou comprendre: " c'est un ami ... "

On l'utilise bien souvent pour parler d'une personne sur qui l'on peut compter ou que l'on connait depuis un moment plus ou moins long. Il y'aura par exemple ''mon ami des bières'' pour le compagnon qui est toujours disponible pour partager une bonne bière fraiche, ...

''mon meilleur ami ...'' voilà une autre expression qui retient l'attention: qui est celui là? Et bien je pense qu'il s'agit de la personne que l'on considère comme un frère ou une soeur d'une autre mère. Cette personne pour qui l'on serait prêt à tout et qui réciproquement ferrait tout pour nous. Celle sur qui on peut compter pour nous réprimander ou nous encourager lorsque cela est nécessaire. Celle que l'on peut joindre à minuit parce qu'on a un coup de blues et la personne avec laquelle on partage tout... Combien de ''meilleur ami'' peut on avoir?

Je suis de ceux qui pensent qu'on a très peu d'ami et de meilleur ami. On ne peut plaire à tout le monde, on est pas toujours compris par tout le monde aussi on ne saurait dire que tout le monde est un ami.

Une chose est certaine, c'est dans l'adversité que l'on reconnaît qui est véritablement son ami. En effet, lui ne nous abandonnera pas et cette personne spéciale saura comment nous aider. Pour les autres, une fois disparu le point commun qui faisait vivre la relation, ils disparaitront... Comment identifier cet ami sincère? Pas toujours évident. En plus des épreuves, il faut juste faire confiance et apprendre à comprendre l'autre. L'amitié s'entretient, alors sachons préserver nos amis et bien nous entourer parce qu'un ami peut nous influencer si l'on perd ses repères dans la relation ...

Je vous souhaite d'avoir de vrais amis et surtout de pouvoir les reconnaitre puis les conserver.





A bientôt,
Le doute

dimanche 23 novembre 2014

Prêtre... Et papa


Et oui, on a tous entendu l'histoire d'un prêtre qui ayant fait vœux de chasteté à tout de même réussi à être papa... Humm comment est ce possible ? Puis je toujours me confier à lui? Me regarde t'il comme un prêtre ou dois je interpréter ses gestes comme un moyen de séduction ? ...

Cette situation donne à penser, et les questions se bousculent... Essayons de comprendre la situation. S'il a fait vœux de chasteté cela ne signifie pas que ses pulsions d'homme ont disparu avec l'engagement ou encore que son corps fonctionne différemment des autres du même sexe. Sa c'est une chose... S'il est papa s'est bien qu'il y'a une maman. L'a telle séduit ou est ce lui? N'était elle pas au courant de l'engagement pris par le père ? ... Ces faits suscitent plus de questions que de réponses, on ne pourra peut être pas les comprendre...

Au vu de ce qui précède peut être doit on chercher la raison du vœux de chasteté qui accompagne l'engagement à diriger les "brebis du Christ"... Continuer de faire confiance en se disant que tous les prêtres ne sont pas papa...  Devons nous juger?

En attendant de trouver des éléments de reponse, je me ferais un plaisir de lire vos commentaires...

A bientôt...

dimanche 16 novembre 2014

Je pleure donc je mérite de l'attention...


Enfant, femme, homme, on a déjà tous pleuré au moins une fois. Les pleurs sont même le premier moyen de communication que l'homme utilise: avant de savoir parler le bébé pleure.

On comprend alors que l'on peut pleurer pour diverses raisons. Lorsqu'on a un chagrin, lorsqu'on vient de se blesser, lorsqu'on éprouve une grande joie, lorsqu'on a reçu du sable dans l'œil, à cause des hormones ... Pleurer permet ainsi de protéger son œil mais également de signaler sa détresse, d'exprimer son besoin de réconfort, bref de communiquer.

Si je pleure, je ne suis donc pas une personne faible mais plutôt un Homme qui aide son corps à évacuer la pression, quelqu'un qui s'exprime, un être à réconforter...

Vous arrive t'il de pleurez? Refreinez vous vos désirs de pleurer ?

dimanche 9 novembre 2014

Être une femme, une mère, un directeur général




Voilà, les choses changent, le monde avance et continue de tourner autour du même axe. Les femmes veulent désormais travailler, sortir de la maison où elles brillent déjà pour les sommets de l'entreprise, de la politique ... Etc

Être directeur demande de l'expérience dans tous les domaines de l'entreprise, surtout dans la gestion financière. Il faut aussi avoir de bon contacts professionnels et être très flexible. Ce dernier point retient mon attention. Pour arriver au sommet il faut être flexible.... Huummm

Flexible sur ses horaires, sur le lieu de travail et sur le type de projet qu'on va nous confier au fur et à mesure de notre vie professionnel. Une femme, africaine, mère d'enfants peut elle se le permettre? Peut elle être directeur?

Difficile de dire oui... Qui s'occupera de l'éducation des enfants ? Qui s'occupera de son foyer? S'il faut être flexible au boulot...

Faut il choisir entre ses aspirations pro et celles familiales? On peut lui proposer de s'appuyer sur la famille si celle-ci ne voit pas d'un mauvais œil son emploi de temps flexible. Une tante pourra aller récupérer son fils après le match quel aura manqué. La nounou pourra apprendre à sa fille à faire cuire du riz.... Au final elle sera bien absente de leur vie, huummm , qui prendra soin de son mari?

Que faire? Abandonner ses aspirations ? Gravir les échelons plus lentement peut être ... Se consacrer majoritairement à son foyer et une fois les enfants plus grand et qu'il ne reste plus que son mari, elle pourra peut être devenir plus flexible... Une chose est certaine il faudra faire des concessions, trouver des compromis, organiser, planifier au mieux.


Qu'en pensez vous?

Retour au pays natal


Pourquoi être parti ? Pourquoi revenir aujourd’hui et pas hier ? Ce billet serait bien trop long si l’on devait répondre à toutes les interrogations qui fusent lorsqu’on parle de la diaspora. Concentrons nous sur le retour au pays natal.

Certain pays comme le Cameroun refusent de reconnaitre la double nationalité : avec  la monogamie si vous décider d’épouser une autre femme vous abandonnez la précédente, la première.  Hélas bien que sachant cela certains décident de prendre une autre nationalité et à l’heure où vient la nostalgie du bonheur éprouvée dans les bras de la première et tendre épouse, on entend des voix s’élever pour réclamer le droit de pouvoir revenir sur ses pas ou mieux celui de garder les deux femmes : vive la polygamie.

Je ne m’engagerais pas à dire s’il faut ou non refuser la double nationalité et les avantages liés à ce statut mais m’attarderait sur la décision de revenir au pays natal qui semble bien similaire au retour du fils prodigue présenté dans la Bible. Et bien oui, il faut avoir décidé de partir, s’être rendu compte qu’on est mieux chez soi pour décider de rentrer. Encore plus il faut avoir le courage de décider de rentrer puisqu’il faut affronter entre autre le regard de la famille et des voisins,  accepter de quitter « son confort », accepter de s’intégrer ou s’adapter aux réalités du pays qu’on a oublié …

Revenir est souvent vu comme une décision suicidaire pour ceux qui veulent rester dans les pays des autres. Comment comprendre qu’une personne disposant de tous ses sens décide :

-d’abandonner le métro et les rues propres pour revenir dans la poussière, les poubelles et les cargos ?
-de quitter le pays où la présence de l’eau et l’électricité est une évidence pour un autre où l’on célèbre le retour de l’énergie électrique et de l’eau au robinet ?
-de laisser cette région du monde où l’information est disponible pour tous pour une autre où seules les personnes appartenant au réseau disposent de la vraie information ?

Après moult réflexion et échange avec des mbenguistes* de retour, mon petit cerveau conclut  que la décision de revenir est liée aux raisons qui ont motivé le départ. On ne peut pas décider de revenir sous le prétexte que le poisson braisé aromatisé à la fumée des tuyaux d’échappement de son quartier nous manque ou encore que l’ambiance enfumée de Mamy Atchomo qui fait les meilleurs beignets du  coin soit nécessaire à notre survie. Si l’on revient s’est bien qu’on a un projet, qu’on souhaite mettre en œuvre quelque chose que l’on aurait copié chez les autres et qui nous serait bénéfique. Si l’on revient s’est bien qu’on n’a pas oublié d’où l’on vient et qu’on souhaite apporter un coup de pioche à notre terre mère. Si l’on revient s’est peut être pour se retrouver parce qu’une fois de l’autre côté on s’est perdu, égaré…

Il faut donc être brave pour revenir, reconnaitre qu’on a plus d’attache à notre pays d’origine où les choses ont surement changés (en bien comme en mal) depuis notre départ, et non à celui au sein duquel on cherche à s’adapter et qui nous oppose les regards en coin dans les lieux publics, nous offre les travaux de ménage et d’hospices plus rapidement que celui de cadre, …



Merci pour vos commentaires!!


Mbenguiste : personnes ayant séjournée dans un pays d’un autre continent que l’Afrique