jeudi 16 avril 2015

Altitude : comme refus de néant d’être.

Altitude : comme refus de néant d’être.
Prendre de l’altitude demande un effort de dépassement de soi dans des attitudes qui rabaissent ou abaissent. L’altitude est ainsi une victoire contre ses propres penchants négatifs et une résonance avec les hauteurs qui sont à chercher et un horizon que l’on n’atteindra peut être pas. La marche vers le sommet de la montagne est ainsi orientée à la fois par le but recherché, la démarche et les marches à franchir. La démarche vers l’altitude de l’esprit requiert à la fois, de se poser et se reposer de temps à autres. Le cœur qui n’est pas en reste bat dans le corps et lui donne de la motivation pour atteindre l’objectif fixé par soi-même. La démarche vers l’altitude associe l’effort du fort contre lui-même. Sa manière de marcher dépend de son état intérieur ; si marcher vers les hauteurs impose une ascèse ; c’est en fonction du but poursuivi. Le corps s’efforce de tenir le bon rythme et la bonne cadence vers cette ascension. Endolori ou endommagé par l’élan vers l’altitude, il y a de quoi se reposer, se questionner sur ce qui a fait trébucher ou détourné de l’objectif premier : réussir à atteindre les sommets. La marche vers les sommets impose donc une discipline personnelle faite d’endurance dans l’élan vers le but. Cette endurance résulte d’une véritable méditation sur le but.
C’est ainsi qu’à l’effort physique est précédé l’effort mental. Celui-ci qui cherche à atteindre les sommets s’entraîne constamment à se fixer un but. Lequel ? Une fois déterminé le but qui est l’altitude, le port altier de l’âme se construit tout autour de la détermination. Etre déterminé s’impose de se donner du courage dans la marche vers les hauteurs. Cette conquête sur la paresse est une quête qui dynamise l’effort et incite à un déploiement personnel vers ce qui nous élèvera. Le but est toujours présent dans l’horizon et dans le cœur de celui ou celle qui veut marcher vers l’altitude.
La quête de l’altitude est un dépassement de sa propre limite et une volonté de se former l’esprit dans l’intention de réussir à atteindre le sommet de la montagne. C’est un travail sur soi afin dépasser ses propres imperfections ; et ainsi, désirer ardemment de se mettre en raison. La quête de l’altitude est un sursaut d’énergie contre ce qui m’anéantit, anéantit l’autre ; c’est un refus du néant d’être.
La quête de l’altitude est une montée par le biais des pensées positives. Cela se déroule dans l’optique d’une transmission des « trésors d’humanisme » ; Chacun peut l’effectuer dans son quotidien ; cette quête peut paraître insensée mais elle n’est qu’une modeste participation aux éléments constructifs pour le vivre-ensemble ; à la maison, au boulot,  dans l’espace commun.
AFX